WikiProject Belgium/Activities/2012-09-12-namur
Contexte : Une demande de libération de donnée a été formulée en avril 2012 auprès du Ministre Philippe Henry, en charge de la cartographie à la Région Wallonne. eMerzh, Julien Fastré et Benoît Coumont ont signé cette demande après discussion sur la liste talk-be.
La demande a été examinée par le Cabinet de Philippe Henry; elle a conduit à une position de principe en faveur de la libération. L'administration a également examiné la demande. Une réunion aura lieu fin septembre 2012 pour discuter de la mise en oeuvre de la libération de données.
La présente rencontre visait à préparer la réunion avec le Cabinet et l'administration.
Présents
- Julien Fastré, contributeur OSM occasionnel, liégeois, donne des formations informatiques
- Benoit Coumont, liégeois, défend les logiciels libres, engagé dans une association environnementale
- Nicolas Pettiaux, milite pour libérer les données auprès des politiques, essentiellement à Bruxelles
- Brice Marron alias eMerzh, milite pour la cartographie libre à Bruxelles
- Marie, cartographe professionnelle, cycliste
- Julien Minet, originaire de Gaume, travaille à l'UCL dans le webmapping (utilisation des cartes sans les modifier)
- Philippe, pensionné d'une grande entreprise de télécom, donne des formations avec logiciels libres, amateur de balades GPS
- Pierre Willot, fait de l'accompagnement en informatique, forme son fils à l'encodage OSM, s'intéresse particulièrement au mapping de l'Afrique, s'occupe d'un projet médical avec OSM, incite les opérateurs touristiques à s'intéresser à OSM
- Julien (Detroux?), NamurLUG
- Robert Collant, vient par curiosité mais ne connait pas OSM
La réunion...
Demande faite au Ministre Henry :
- libération du PICC*, transmission de l'évolution des données (la libération doit rentrer dans la culture de l'administration et ne doit pas être un one shot)
- carte de Wallonie, d'une précision de 5cm. Le travail prend énormément de temps (plus de 20 ans), est incomplet et en perpétuelle mise à jour.
Arguments en faveur de la libération
- On pourrait valoriser le fait que la communauté OSM a un pouvoir de mise à jour plus rapide. Même si les deux cartes (officielle et communautaire) ont leur raison d'être, elles peuvent être comparables.
- Réutilisation des données : les citoyens peuvent utiliser les données pour LEURS propres besoins. Retour sur investissement
- Stimulation économique : création d'entreprises utilisant les données (géovélo,...)
- Meilleure diffusion des données
- Réponse à la directive européenne "Inspire"
- Références : des villes françaises utilisent MapOsMatic, un département français utilise OSM pour son administration agricole
- Il est noté que l'argument "vous pourrez réutiliser les données d'OSM dans la base de donnée du SPW" n'apparait pas significatif: les données du SPW ont un caractère officiel, il n'accepteront pas d'injecter des données qu'ils n'ont pas vérifiées par eux-même.
Freins contre cette libération
- Décentralisation, tensions internes à l'administration
- Craintes par rapport à l'avenir des données (perte de qualité, revente,...) ?
Après cette première expérience, nous pourrions demander à ce que d'autres données soient libérées. Nous connaîtrons alors les conditions, licences,... pour envisager la suite.
Import automatique : l'expérience de l'import du cadastre en France nous montre que l'automatisme peut avoir beaucoup de défauts. Il faudra être prudent.
Il serait préférable d'avoir un service web, un calque que l'on pourrait superposer à OSM.
Il n'est pas envisageable, dans l'immédiat, que les travailleurs du SPW contribuent directement au SPW.
M. pense qu'il est impensable que le PICC soit libéré rapidement: ça n'est pas dans la culture de l'administration. Elle pense plus efficace que la demande porte plutôt sur des points plus précis, à déterminer (arbres, plaques d'égoût,...)
Les données Natura 2000 (Région wallonne) sont déjà libres et réutilisables. Les PICverts seraient potentiellement libérables, voir avec F.L..
X.D., directeur du service géomatique, serait au SPW, la personne à contacter pour concrétiser cette libération et animer les travailleurs à cette idée.
Afin de pouvoir suivre le processus de libération, il serait utile qu'une "commission des utilisateurs" soit instituée, qui ferait remonter les soucis liés à cette libération, mais aussi les éléments positifs.
Licence : La Ville de Bruxelles, qui vient de libérer certaines données, a d'abord choisi une licence non compatible, puis l'a remplacée par une licence calquée sur celle adoptée par la ville de Rennes.
Pour la réunion du 26, il serait bon d'avoir une série d'exemple de licences.
P.L. (prof FUNDP) est spécialiste en licences informatiques et droit belge. S.D., directrice du Centre de Recherche Informatique et Droit, a traduit en droit belge la licence Creative Commons.
Brest, Rennes et Nantes sont très actives dans le développement d'OSM : organisation communales d'OSM mapping, utilisation officielles,...
Besoin d'une plateforme relayant les informations, dynamisant les bénévoles, soit un contact pour les administrations,... Création d'une création d'une asbl OSM-be ? Ce ne sera de toutes façons pas à court terme avant la réunion de fin septembre, mais pourrait être une bonne idée à long terme.
OSM-France a 10 temps plein qui s'occupe essentiellement de soutien à l'humanitaire.
Qui se rend à la rencontre avec le Ministre ? Julien F., Pierre, eMerzh, Benoit